- Écrit par : William Truong
- Date : 7 février 2024
RGESN, c’est quoi ?
Le RGESN est un outil d’auto-évaluation du niveau d’éco-conception appliqué aux services numériques. Il a la particularité d’être soutenu et reconnu par l’État, avec pour ambition de consolider les travaux et recherches de diverses institutions et acteurs du numérique pour réduire l’impact environnemental du numérique.
RGESN, quel intérêt ?
Le référentiel a pour objectifs principaux de limiter la consommation de ressources informatiques ainsi que réduire la contribution des services à l’obsolescence des équipements. C’est pourquoi il inclut dans son champ d’analyse :
- Les équipements permettant de stocker, manipuler, afficher des octets
- Les infrastructures qui hébergent et relient les équipements
- Les logiciels empilés qui s’exécutent sur des équipements
RGESN, à qui s’adresse t-il ?
Le point fort de cet outil est d’intégrer l’ensemble des parties prenantes pour embarquer au-delà de la recherche d’optimisation, d’efficience ou de performance. Il vise donc à s’adresser à tous les métiers liés au numérique à intégrer l’approche et ceux au plus tôt du projet pour engager une réflexion plus globale sur l’usage des technologies.
RGESN, comment l’utiliser ?
Le RGESN se présente sous la forme d’un tableau d’évaluation délivrant un score de conformité aux 91 critères répartis en 9 catégories :
- Stratégie
- Spécifications
- UX / UI
- Contenus
- Front-End
- Architecture
- Back-end
- Hébergement
- Apprentissage (à venir)
Une fois l’audit rempli avec l’aide de l’ensemble des contributeurs du projet, il est attendu qu’une déclaration transparente et fidèle à la réalité soit fournie aux visiteurs afin d’attester de l’authenticité de la démarche et de la volonté de réduire l’empreinte environnementale de son service.
En conclusion
Le RGESN inclut l’ensemble des services numériques peu importe leurs technologies ou leurs dates de créations dans son champ d’analyse. Il permet d’aborder toutes les tailles de chantier d’éco-conception avec des niveaux de priorisations selon les tâches et d’intégrer l’éco-conception au sein d’un ensemble d’écosystèmes de référentiel existant tel que le RGAA ou RGS.
