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Comment réduire l’empreinte carbone du numérique ?

par Hortense Grardel

Introduction

Nous entendons de plus en plus parler de l’empreinte carbone du numérique, de la pollution numérique ou encore d’éco-conception numérique… Mais que signifient tous ces termes ? Quels en sont les enjeux ? Pourquoi est-ce important d’en parler ? Nous répondons à toutes ces questions, et bien plus encore !

Qu'est-ce que la pollution numérique ?

La pollution numérique désigne l’ensemble des impacts environnementaux liés à l’usage des technologies numériques, depuis la production des équipements jusqu’à leur utilisation et leur fin de vie. Chaque action numérique consomme de l’énergie et contribue indirectement à des émissions de CO₂ via les serveurs, les centres de données et les infrastructures réseau.

Quel est l’impact environnemental du numérique ?

Selon le Shift Project* et Green IT**, le numérique représente 3 à 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, ce qui correspond à environ 2,5% de l’empreinte carbone mondiale.

Comparé à d’autres secteurs, l’empreinte carbone du numérique reste faible mais l’enjeux reste important dû à la forte croissance annuelle de la consommation du numérique. Ainsi, un rapport d’information du Sénat***, le numérique pourrait voir ses émissions de gaz à effet de serre augmenter de 60% d’ici 2040 si aucune mesure n’est appliquée.

Même si le numérique semble immatériel, son impact environnemental est cependant bien réel et croissant. C’est pourquoi, il devient indispensable d’adopter des pratiques responsables et durables pour réduire la pollution numérique.

Comment réduire l’empreinte environnementale du numérique ?

1. Éco-concevoir des sites web et applications

L’éco-conception numérique désigne la conception de services numériques de façon à consommer moins de ressource tout en restant performants et accessibles. Ainsi, cela passe par plusieurs pratiques telles que : questionner l’utilité des fonctionnalités, privilégier la sobriété, réduire le poids des pages, compresser les médias…

La démarche d’éco-conception numérique permet ainsi de réduire la consommation d’énergie nécessaire pour le fonctionnement du service numérique (site web ou application), en plus de le rendre plus rapide et durable sur le long terme.

2. Utiliser un hébergeur éco-responsable

Selon l’ADEME, près de 50 % de l’empreinte carbone du numérique en France est due aux équipements numériques. Les centres de données (datacenters) sont responsables à eux seuls de 46 % de cette empreinte carbone ! Les infrastructures d’hébergement et les datacenters éco-responsables sont donc plus que centraux dans la réduction de l’impact du numérique.

C’est pourquoi, dans une démarche de numérique responsable, faire appel à un hébergeur éco-responsable, qui met en place des pratiques concrètes de réutilisation de la chaleur et de gestion responsable des espaces, est un pilier essentiel pour réussir à lutter contre la pollution du numérique.

3. Sensibiliser les utilisateurs

Il n’y a pas de lutte contre la pollution numérique sans sensibilisation des utilisateurs. C’est pourquoi, des agences, comme Digital.green, ont créé des serious game visant à sensibiliser les internautes aux bonnes pratiques de l’éco-conception numérique. Il existe également des formations et des ateliers de sensibilisation en entreprise pour intégrer des bonnes pratiques au sein d’une entreprise.

Conclusion

Pour réduire la pollution numérique grâce à l’éco-conception numérique, Digital Green, agence web de communication responsable et spécialisée en éco-conception numérique, vous accompagne vers un numérique plus responsable :

Sources